Le thème de l’amitié est particulièrement bien traité chez Aristote. Pour Aristote, l’amitié est à distinguer de la simple bienveillance. La bienveillance se définit comme un désir de faire du bien à autrui. Il s’agit d’une simple inclination, une sympathie qu’on peut avoir pour quelqu’un qu’on n’a jamais vu et qui ne se traduit pas forcément par des actes. L’amitié est plus que la bienveillance. Pour exister, l’amitié doit être réciproque, elle suppose donc une certaine intimité, et elle doit s’exprimer concrètement. Ainsi, Aristote définit l’amitié comme une bienveillance qui s’exprime réciproquement. Lire la suite
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Le bonheur chez Aristote
Philosophe de l’antiquité grecque (384-322 AVJC), Aristote rentre à « l’Académie » de Platon à l’âge de 17 ans et restera son disciple pendant 20 ans. Mais celui qui se disait « ami de Platon et plus encore de la vérité » critiquera les idées du maître et finira par fonder sa propre école (« le lycée »). En 343, il est choisi pour devenir le précepteur du futur Alexandre le Grand. Accusé d’impiété à la mort d’Alexandre, il doit quitter Athènes et s’exiler.
• Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.
• Le bonheur est un bien qui n’est pas fourni par l’extérieur mais qu’on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
• On le rencontre quand on concrétise nos spécificités d’êtres humains, c’est-à-dire quand on agit et qu’on le fait de façon raisonnée.
• Le rapport à l’autre, et notamment l’amitié, sont des éléments importants du bonheur. Lire la suite